Un impressionnant dispositif sécuritaire déployé très tôt le matin dans le périmètre du lieu de rassemblement au rond-point de l’église Saint-Jean à Cocody a bouclé la zone empêchant les manifestants de s’y aventurer. Les quelques téméraires qui ont tenté ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène.
De fait, soldats, gendarmes et policiers ont investi les principaux axes menant au point de départ de la marche. A tous les carrefours la présence sécuritaire était visible avec des véhicules blindés. Et l’on observait des course- poursuites entre forces de l’ordre et manifestants.
A Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan, les populations vaquent à leurs occupations. Les forces de l’ordre déployées en grand nombre veillent sur la commune, postés aux grands carrefours.
Selon le ministre de la Sécurité et de l'intérieur, Diomandé Vagondo, la police a enregistré, à la mi-temps journée, "237 interpellations dont des femmes". Toutefois, "la situation est sous contrôle sur l'ensemble du pays", rassure-t-il.
Au total, en dépit de la fermeté des organisateurs qui dénonçaient ‘’le caractère illégal de l’arrêté’’ du décret préfectoral, la marche a été étouffé dans l’œuf.
HS/Top News Africa
Publié le samedi 11 octobre 2025