Pour cette édition, les organisateurs ont scindé la cérémonie d’ouverture en deux parties. La première, dans la matinée a été consacrée aux récompenses des auteurs qui se sont distingués par la qualité de leurs ouvrages.
Ainsi, le Grand Prix national Bernard Dadié est revenu à l’écrivain ivoirien, Camara Nangala, pour son ouvrage ‘’Parcours’’, paru en mars 2023. Josué Guébo de la Côte d’Ivoire, également, a enlevé le Prix national Jeanne de Cavally de la littérature enfantine pour son œuvre ‘’Le cache-nez du Père Noël’’.
Pour l’édition 13 du Sila, le Prix national Bernard Dadié du jeune écrivain, n’a pas été décerné, faute de productions de qualité selon le Jury. Ce Prix reste la propriété, jusqu’à la prochaine édition du slameur Nin’Wlou, lauréat en 2022.
Dans son intervention d’ouverture (la seconde partie), en début de soirée, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck a indiqué que la lecture est comme la culture, un socle. ‘’Elle peut façonner des vies. La lecture est souvent le premier contact avec les autres formes artistiques’’, a-t-elle ajouté.
Avant elle, le commissaire général du Sila, Ange Félix N’Dakpri a souligné que le Salon ‘’s’impose comme le baromètre de la vie du livre’’ en Côte d’Ivoire qui mesure ‘’la vitalité de l’industrie nationale du livre et de la lecture’’.
Quant au président du Sénat, Jeannot Kouadio Ahoussou, il a rassuré de la disponibilité de son institution à accompagner le Sila pour le rayonnement du livre. Pour sa part, la ministre congolaise de l’industrie culturelle, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault a fait savoir que la lecture est essentielle dans la quête du savoir.
Le Sila 2023 se poursuit jusqu’au 13 mai avec des panels, des expositions, des dédicaces, des rencontres B to B et des prestations d’artistes… pour le bonheur des amoureux du livre qui ont effectué, massivement, le déplacement.
HS/ls/Top News Africa
Publié le mercredi 10 mai 2023