Présentant l’œuvre devant de nombreux amis, connaissances et parents dont le père de la jeune auteure, Michel Kouamé, journaliste émérite, ex-Directeur général de Fraternité-Matin (quotidien de service public), son cousin Yao Noël, journaliste de renom, premier président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) qui a préfacé le roman, le critique littéraire Michel Koffi a relevé que ‘’Rania ou le choix qui a détruit ma vie’’ est avant tout, ‘’une fiction décrochée de la réalité’’.
‘’La première de couverture, est déjà une porte d’entrée dans l’œuvre : une sombre image d’une jeune fille, qu’éclaire quelques lumières. S’y lit, presque tout ce qui renvoie à un mal-être, la tristesse, la déchirure intérieure d’un être ravagé par des soucis de tous ordres. Ici, une jeune fille, au nom si poétique: Rania’’, dit Michel Koffi.
Cette image, poursuit le critique littéraire, d’un ‘’être couché, désespéré, indique fort bien une âme en peine. Celle d’une jeune fille qui a confondu sa vie avec ses rêves (…) et qui meurt, piteusement, sans avoir pu réaliser les promesses faites à ses parents.
Résultat ? Comme l’écrit l’auteure, à la P. 195, elle va «foutre sa petite vie en l’air » ; elle qui rêvait de devenir «une dame importante de ce pays pour apporter sa pierre à l’édifice national », écrit-elle, déjà à la P. 66’’, rapporte l’ex-Rédacteur en chef de Fraternité Matin.
Elève brillante, promise à un bel avenir, aînée d’une fratrie de trois enfants, espoir et fierté de toute une famille, à la mort, très tôt de sa génitrice, tout va s’écrouler pour Rania.
Car, ‘’amoureuse, follement non du charme d’un professeur d’anglais, mais d’un jeune libraire de 25 ans, un BCBG (Bon chic, bon genre, ndlr), coureur de jupons de jeunes lycéennes, Rania range dans son sac d’école, toutes ses promesses faites, non seulement à sa défunte mère, mais aussi à son père: décrocher d’abord son BEPC, et être, ensuite, un modèle de réussite’’, renseigne Michel Koffi.
Composée de 19 chapitres, qui se lisent, tour à tour, comme de petites nouvelles, non autonomes entre elles, l’œuvre construit un tout, c’est-à-dire en les additionnant, de petits romans où chaque chapitre est un petit roman, avec la description des lieux, ses personnages, leurs histoires, sans s’écarter du fil conducteur.
Pour M. Koffi, l’histoire de Rania, personnage principal, à travers un enchaînement logique des événements qui partent d’un incident initial au point final, à travers une maîtrise parfaite de son intrigue, servie en cela par un style, invite à la lecture.
Selon lui, on retrouve, dans le style de l’auteure, l’idéal de la simplicité, avec des mots justes et simples, qui provoquent une réflexion profonde sur la société, en montrant les affrontements des passions et intérêts.
Fiction décrochée de la réalité, ‘’Rania ou le choix qui a détruit ma vie’’ s’inscrit dans ‘’la tradition romanesque: la mort du personnage principal, avec un thème qui se prête bien au genre: le thème de l’amour, la désillusion qui se termine tragiquement’’, analyse le critique littéraire.
L’œuvre de l’avis de Michel Koffi peut s’analyser à un triple niveau d’échec. D’abord, l’échec scolaire, Rania a fait le mauvais choix de sacrifier son avenir scolaire, pour tomber amoureuse, ensuite ; l’échec conjugal incarné par le mariage précoce, aboutissement d’une immaturité intérieure, l’a conduite dans une voie sans issue, auprès d’un polygame, impécunieux, en plus, ayant perdu son emploi et enfin l’échec social.
Au total, ‘’Rania ou le choix qui a détruit ma vie’’ met en lumière l’épineuse thématique des grossesses en milieu scolaire qui continuent de faire ravage avec pour conséquences qui vont de la déscolarisation à la mort en passant par les maladies sexuellement transmissibles et le Vih Sida.
Pour l'écrivain ivoirien Venance Konan, Grand Prix littéraire d’Afrique, lui, aussi, ex- Dg de Fraternité Matin comme le géniteur de l’auteure, "ce thème nous concerne tous. Car dans notre entourage ou même dans notre famille, la fille d'un parent a été victime de ce phénomène dont le résultat est irrémédiablement l'échec scolaire’’, recommandant l’ouvrage ‘’aux élèves, aux parents, à l'éducation de tous. Cela aura ainsi un impact plus grand’’.
Selon Sarah D. Koffi, l’auteure," l'histoire de Rania m'a été relevée. C'est une histoire vraie. J'ai voulu faire renaître cette jeune fille morte malheureusement pour sensibiliser le monde scolaire face aux grossesses précoces en milieu scolaire, un phénomène qui constitue un obstacle à la réussite scolaire et amener les jeunes filles à opérer le bon choix et au bon moment’’, indique-t-elle.
Au total, l’ouvrage, un petit bijou littéraire, peut se lire tel un roman d’éducation et apparaît comme un puissant vecteur de sensibilisation de proximité auprès des jeunesses scolaires, notamment, les filles.
Ingénieure en communication d’entreprise, directrice de société, présidente de la Fondation Yeelen (Lumière), on aurait eu tort de croire, vu sa filiation : père, oncles, Noel X Ebony, et Atta Koffi (Paix à leurs âmes) et cousin, Yao Noël, tous journalistes qu’elle n’aurait pas porté ce qui semble être contenu dans les gènes familiales : l’écriture, comme passion.
‘’La première de couverture, est déjà une porte d’entrée dans l’œuvre : une sombre image d’une jeune fille, qu’éclaire quelques lumières. S’y lit, presque tout ce qui renvoie à un mal-être, la tristesse, la déchirure intérieure d’un être ravagé par des soucis de tous ordres. Ici, une jeune fille, au nom si poétique: Rania’’, dit Michel Koffi.
Cette image, poursuit le critique littéraire, d’un ‘’être couché, désespéré, indique fort bien une âme en peine. Celle d’une jeune fille qui a confondu sa vie avec ses rêves (…) et qui meurt, piteusement, sans avoir pu réaliser les promesses faites à ses parents.
Résultat ? Comme l’écrit l’auteure, à la P. 195, elle va «foutre sa petite vie en l’air » ; elle qui rêvait de devenir «une dame importante de ce pays pour apporter sa pierre à l’édifice national », écrit-elle, déjà à la P. 66’’, rapporte l’ex-Rédacteur en chef de Fraternité Matin.
Elève brillante, promise à un bel avenir, aînée d’une fratrie de trois enfants, espoir et fierté de toute une famille, à la mort, très tôt de sa génitrice, tout va s’écrouler pour Rania.
Car, ‘’amoureuse, follement non du charme d’un professeur d’anglais, mais d’un jeune libraire de 25 ans, un BCBG (Bon chic, bon genre, ndlr), coureur de jupons de jeunes lycéennes, Rania range dans son sac d’école, toutes ses promesses faites, non seulement à sa défunte mère, mais aussi à son père: décrocher d’abord son BEPC, et être, ensuite, un modèle de réussite’’, renseigne Michel Koffi.
Composée de 19 chapitres, qui se lisent, tour à tour, comme de petites nouvelles, non autonomes entre elles, l’œuvre construit un tout, c’est-à-dire en les additionnant, de petits romans où chaque chapitre est un petit roman, avec la description des lieux, ses personnages, leurs histoires, sans s’écarter du fil conducteur.
Pour M. Koffi, l’histoire de Rania, personnage principal, à travers un enchaînement logique des événements qui partent d’un incident initial au point final, à travers une maîtrise parfaite de son intrigue, servie en cela par un style, invite à la lecture.
Selon lui, on retrouve, dans le style de l’auteure, l’idéal de la simplicité, avec des mots justes et simples, qui provoquent une réflexion profonde sur la société, en montrant les affrontements des passions et intérêts.
Fiction décrochée de la réalité, ‘’Rania ou le choix qui a détruit ma vie’’ s’inscrit dans ‘’la tradition romanesque: la mort du personnage principal, avec un thème qui se prête bien au genre: le thème de l’amour, la désillusion qui se termine tragiquement’’, analyse le critique littéraire.
L’œuvre de l’avis de Michel Koffi peut s’analyser à un triple niveau d’échec. D’abord, l’échec scolaire, Rania a fait le mauvais choix de sacrifier son avenir scolaire, pour tomber amoureuse, ensuite ; l’échec conjugal incarné par le mariage précoce, aboutissement d’une immaturité intérieure, l’a conduite dans une voie sans issue, auprès d’un polygame, impécunieux, en plus, ayant perdu son emploi et enfin l’échec social.
Au total, ‘’Rania ou le choix qui a détruit ma vie’’ met en lumière l’épineuse thématique des grossesses en milieu scolaire qui continuent de faire ravage avec pour conséquences qui vont de la déscolarisation à la mort en passant par les maladies sexuellement transmissibles et le Vih Sida.
Pour l'écrivain ivoirien Venance Konan, Grand Prix littéraire d’Afrique, lui, aussi, ex- Dg de Fraternité Matin comme le géniteur de l’auteure, "ce thème nous concerne tous. Car dans notre entourage ou même dans notre famille, la fille d'un parent a été victime de ce phénomène dont le résultat est irrémédiablement l'échec scolaire’’, recommandant l’ouvrage ‘’aux élèves, aux parents, à l'éducation de tous. Cela aura ainsi un impact plus grand’’.
Selon Sarah D. Koffi, l’auteure," l'histoire de Rania m'a été relevée. C'est une histoire vraie. J'ai voulu faire renaître cette jeune fille morte malheureusement pour sensibiliser le monde scolaire face aux grossesses précoces en milieu scolaire, un phénomène qui constitue un obstacle à la réussite scolaire et amener les jeunes filles à opérer le bon choix et au bon moment’’, indique-t-elle.
Au total, l’ouvrage, un petit bijou littéraire, peut se lire tel un roman d’éducation et apparaît comme un puissant vecteur de sensibilisation de proximité auprès des jeunesses scolaires, notamment, les filles.
Ingénieure en communication d’entreprise, directrice de société, présidente de la Fondation Yeelen (Lumière), on aurait eu tort de croire, vu sa filiation : père, oncles, Noel X Ebony, et Atta Koffi (Paix à leurs âmes) et cousin, Yao Noël, tous journalistes qu’elle n’aurait pas porté ce qui semble être contenu dans les gènes familiales : l’écriture, comme passion.
HS/ls/Top News AFrica
Publié le samedi 29 avril 2023