"Malgré les progrès enregistrés dans le domaine de la santé, la situation de la mère et de l'enfant reste encore préoccupante. La mortalité maternelle, néonatale, infento-juvenille représente encore des niveaux inacceptable dans les pays subsahariens", a déclaré Mme Adandogou.
Le thème de cet atelier pré-congrès est, "contribution des sages-femmes à la santé maternelle et néonatale en Afrique francophone". Il va meubler les assises sur deux jours et sera longuement débattu par les représentantes des 17 pays membres de la FASFAF.
Les rapports 2015 de l'OMS, de l'UNFPA, de l'UNICEF et de la banque mondiale sur les évolutions de 1990 à 2015 de la mortalité maternelle dans le monde indique que le ratio de la mortalité maternelle était 546 décès pour 100 000 naissances vivantes en Afrique subsaharienne.
La quasi-totalité des pays francophones y sont classés dans la catégorie des pays n'ayant pas fait de progrès suffisants en matière de réduction de la mortalité maternelle, a-t-elle ajouté.
Mme Adandogou a aussi indiqué qu'en 2021, le personnel sage femme pour répondre aux besoins mondiaux est de 75% contre 41% particulièrement dans les pays à faible revenu, notant un manque de plus un million à travers le monde.
Intervenant aussi à l'ouverture de cet atelier pré-congrès, le représentant résident en Côte d'Ivoire de l'OMS, Jean-Marie Yameogo a soutenu pour sa part que dans le monde six grossesses sur dix se terminent par un avortement provoqué et un avortement sur deux est réalisé dans les mauvaises conditions, notant aussi que trois femmes sur dix ne bénéficient pas de prise en charge postnatale de qualité.
Après Bamako en 2015 et Ouagadougou en 2018, la FASFAF se réunira à Abidjan pour évaluer le chemin parcouru et envisager l’avenir.
DNG/ls/Top News Africa
Publié le lundi 24 octobre 2022