Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly qui s’exprimait à l’issue d’un Conseil de ministres, ces arrestations ne relèvent pas de motifs politiques mais de délits de droit commun.
« Les personnes interpellées ne l’ont pas été parce qu’elles appartiennent à l’opposition, mais parce qu’elles ont commis des infractions », a déclaré le ministre de la Communication, insistant sur le fait que la loi s’applique à tous sans distinction.
Évoquant la responsabilité numérique, M. Coulibaly a rappelé que la législation encadrant la communication audiovisuelle a été renforcée.
Désormais, les détenteurs de comptes suivis par plus de 25.000 abonnés ne peuvent plus être considérés comme relevant d’un simple cadre privé. « Tout ce qui n’est pas permis hors ligne ne l’est pas davantage en ligne », a-t-il martelé.
Le ministre a mis en avant la campagne de sensibilisation #EnLigneTousResponsables, lancée depuis trois ans pour prévenir les dérives liées à Internet et rappeler que le numérique n’est pas « une zone d’impunité ».
Face aux critiques de l’opposition sur un possible recul des libertés, Amadou Coulibaly a souligné que la Côte d’Ivoire demeure attachée à la liberté d’expression. « Il suffit de constater la diversité de ton de notre presse », a-t-il relevé, tout en affirmant que la phase actuelle est celle de la répression des infractions dans le respect strict des lois.
Le ministre a enfin noté que la Côte d’Ivoire n’est pas isolée dans cette démarche, citant le Royaume-Uni, qui a adopté en novembre 2023 une loi de régulation des réseaux sociaux
BC/Top News Africa
Publié le mercredi 1 octobre 2025