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Lancement à Abidjan du projet GONAT à exécuter dans six pays africains

Lancement à Abidjan du projet GONAT à exécuter dans six pays africains Lancement à Abidjan le jeudi 23 février 2023 du projet GONAT à exécuter dans six pays africains.
Abidjan, Côte d’Ivoire (Top News Africa) A l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD), un atelier de deux jours s’est ouvert jeudi à Abidjan portant sur le lancement de GONAT, un projet qui va permettre de régir les flux de gestion des ressources naturelles dans six pays d’Afrique.
Le projet GONAT (Gouverner les sorties de ressources naturelles, pour une résilience économique accrue dans les pays fragiles et en transition d'Afrique) sera exécuté sur une période de deux ans. Il est hébergé par la BAD avec un montant de 2 millions d’euros par chaque Etat, soit 12 millions d’euros (environ 7,8 milliards FCFA) pour les six pays bénéficiaires, a expliqué la directrice du projet Vanessa Ushié.

 Le Centre africain des ressources naturelles (ANRC) a reçu cette subvention de la Facilité d'appui transitoire (FAT) de la BAD pour le projet qui sera mis en œuvre dans les Pays membres régionaux (PMR) en fragilité.

 Il s’agit de la République centrafricaine, du Tchad, de la République démocratique du Congo, du Mozambique, de la Sierra Leone et du Zimbabwe. 

A en croire Mme Ushié, l'Afrique possède plus de 82 000 milliards de dollars de ressources naturelles découvertes, avec un potentiel de contribution de 30 milliards de dollars par an aux recettes publiques au cours des 20 prochaines années.

Dans la plupart des pays africains, le capital naturel représente entre 20 % et 65 % de la richesse totale. Elle détient environ 30 % de toutes les réserves minérales mondiales, 7,2 % et 7,5 % des réserves mondiales prouvées de pétrole et de gaz naturel.

L'Afrique abrite également la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, et la valeur ajoutée de son seul secteur de la pêche et de l'aquaculture est estimée à 24 milliards de dollars.

Cependant, le continent n'est pas en mesure de réaliser l'énorme valeur de ses dotations naturelles et subit des pertes énormes, en raison de la faible gouvernance des sorties de ressources naturelles à travers deux canaux importants - le commerce illicite des ressources naturelles et la dette adossée aux ressources.

Au cours de ces deux jours de travaux, les participants vont diagnostiquer les volets ressources naturelles des six bénéficiaires, produire des différents rapports qui vont mettre en exergue les besoins en accompagnement. 

DNG/ls/Top News Africa

Publié le jeudi 23 février 2023

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