L’annonce a été faite, ce mercredi 1 octobre 2025 par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.
Cette progression de 50 % est attribuée à la montée en puissance du champ Baleine, entré en exploitation fin août 2023.
Ces résultats, entre hausse spectaculaire de la production pétrolière et baisse des recettes publiques, traduisent la complexité du secteur énergétique ivoirien.
Ils rappellent que la performance technique ne garantit pas toujours un gain budgétaire immédiat, mais qu’elle demeure un levier essentiel pour soutenir la croissance, l’investissement et la stabilité à long terme.
En revanche, la production de gaz naturel s’est établie à 2,4 milliards de mètres cubes, marquant un recul de 3 % sur un an. Cette baisse s’explique par la diminution de la demande du secteur électrique, consécutive à l’indisponibilité de la centrale thermique Azito 4, ce qui a réduit les ventes sur le bloc CI-27.
La valorisation de la part de l’État dans la production de pétrole brut et de gaz a atteint 357,2 millions de dollars US (216,7 milliards de F CFA), en baisse de 14 % par rapport à fin décembre 2023.
En revanche, les droits émis sur les produits pétroliers ont fortement progressé pour atteindre 627,7 milliards de F CFA, contre 365,7 milliards l’année précédente, soit une hausse de 71,6 %.
Concernant l’électricité, la production nationale brute (hors importations) s’est élevée à 14 000 gigawatt/heures en 2024, soit une progression de 4,3 % par rapport à 2023. Elle est constituée de 75,1 % de sources thermiques, de 24,5 % de l’hydroélectricité et de 0,37 % de l’énergie solaire.
Enfin, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le fonctionnement du réseau électrique a dégagé un excédent de 8,7 milliards F CFA en 2024, contrastant avec le déficit de 97,8 milliards constaté l’année précédente.
Ces résultats, entre hausse spectaculaire de la production pétrolière et baisse des recettes publiques, traduisent la complexité du secteur énergétique ivoirien.
Ils rappellent que la performance technique ne garantit pas toujours un gain budgétaire immédiat, mais qu’elle demeure un levier essentiel pour soutenir la croissance, l’investissement et la stabilité à long terme.
BC/Top News Africa
Publié le mercredi 1 octobre 2025