A la veille de cette campagne qui se poursuivra jusqu’au 18 septembre avant le scrutin prévu le 21 septembre 2025, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Ibrahima Kalil Condé a lancé un appel à la cohésion sociale et au respect des règles démocratiques.
« Cette date, loin d’être une simple formalité démocratique, s’impose comme un jalon décisif de notre histoire collective. Elle nous rappelle un passé que nous assumons avec responsabilité : un passé fait de gloire que nous célébrons avec fierté, mais aussi de blessures que nous nous engageons à panser avec courage et persévérance », a-t-il expliqué.
C’est dans cette perspective que s’inscrit l’acte de refondation nationale et de rectification institutionnelle, porté avec détermination et abnégation par le général d’armée Mamadi Doumbouya, président de la République, chef de l’État et chef suprême des armées, a poursuivi le ministre.
Selon lui, « ce scrutin marquera une étape décisive dans la modernisation de nos institutions, le renforcement de la cohésion nationale et la consolidation de la paix. Cette nouvelle Constitution est le fruit d’une démarche inclusive, collective et participative impliquant tous les maillons de notre société. Elle ouvrira une nouvelle page de notre histoire nationale, une page d’espoir et de progrès ».
« Ce projet garantit les libertés fondamentales et protège les droits économiques et sociaux de tous les Guinéens. C’est un moment de vérité démocratique où notre nation, dans sa diversité et son unité, est appelée à se prononcer le 21 septembre 2025 sur l’avenir de son pacte social et politique », a ajouté le ministre.
Pour lui, « nous abordons cette période avec la conscience mesurée des défis et des espoirs qui animent notre peuple », soulignant que « le processus référendaire en cours est l’aboutissement d’un travail rigoureux mené par l’ensemble des institutions de la République ».
La Direction générale des élections (DGE), un service créé en juin 2025 est chargé de préparer et d’organiser ces échéances.
« La DGE a pris toutes les dispositions techniques et logistiques nécessaires pour garantir un scrutin transparent, inclusif et crédible », a encore ajouté le ministre qui assure la tutelle de la DGE.
Le scrutin du 21 septembre 2025 est l’occasion pour chaque Guinéenne et chaque Guinéen « d’exprimer sa volonté, sans contrainte ».
« Que vous soyez pour le +oui+ ou pour le +non+ à la nouvelle Constitution, votre choix compte et sera respecté. La démocratie est un jeu de propositions, d’idées et de convictions, mais elle n’est jamais un prétexte à la violence », a ajouté Ibrahima Kalil Condé.
BS/Top News Africa
Publié le dimanche 31 août 2025