Cette mission avait pour objectif de faciliter les activités de réaffirmation de la frontière terrestre sur 150 km entre la Côte d’Ivoire et le Ghana à partir de la borne BP 55.
Au cours de ces séances de sensibilisation, Diakalidia Konaté, Secrétaire Exécutif de la CNFCI et le Général Emmanuel Kotia, Coordonnateur national de GHBC ont appelé l’ensemble des autorités et les populations frontalières à accompagner efficacement la phase opérationnelle de ces activités de réaffirmation, rapporte une note consultée, dimanche, par l’agence de presse Top News Africa.
Soulignant l’importance de cette sensibilisation pour les deux commissions, M. Konaté a relevé que les bornes datant de plus d’un siècle sont éloignées les unes des autres.
‘’De plus, avec la même langue locale, les mêmes pratiques culturelles et d’autres intérêts communs, il y a lieu de faire en sorte que les acquis culturels soient préservés. C’est pourquoi, l'accompagnement de tous est souhaité’’, a appelé le Secrétaire Exécutif de la CNFCI.
Son homologue, le général Kotia a, pour sa part, soutenu que ‘’Newtown est un point important, car c’est la ville qui abrite le piquet qui marque la délimitation entre les deux pays’’, souhaitant que les populations frontalières maintiennent de ‘’bonnes relations’’.
Emmanuel Kotia a expliqué que l’opération de réaffirmation et de densification de la frontière terrestre découle de la constatation de plusieurs bornes endommagées ainsi que la longue distance entre les bornes et l'identification de la borne véritable frontalière.
Les deux personnalités ont invité les populations à cultiver la paix et la cohésion sociale et à recourir chaque fois que de besoin, à leurs autorités pour trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui pourraient les opposer.
‘’Maintenons l'esprit de bon voisinage et promouvons la paix et la coexistence pacifique entre nous. La frontière est une passerelle qui sert à intégrer harmonieusement les peuples, ce n'est pas une barrière. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Je demande donc de mettre tout en œuvre pour régler les conflits à nos frontières. Ce qui va nous permettre de lutter contre les trafics illicites en mer, l'orpaillage clandestin, la criminalité, le terrorisme’’, a conclu Diakalidia Konaté.
Pour une meilleure communication et réactivité, ils ont appelé à la mise en place de cadres de concertation entre les autorités préfectorales, administratives, militaires et coutumières des deux pays.
Répondant aux différents messages de sensibilisation, les autorités administratives des deux pays, Kwabenan Okyere Darko-Mensah ministre régional de l'Ouest du Ghana, et Légré Koukougnon, préfet de la région du Sud-Comoé, préfet du département d'Aboisso, ont tous marqué leur engagement à entretenir les bonnes relations et les liens séculaires qui existent entre les peuples frères du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Quant au chef du village de Noé, Nanan Assi Atchan II, il a affirmé l’engagement de ses administrés à accompagner les opérations en cours ainsi que les initiatives du vivre ensemble dans cette bande frontalière.
''Nous entretenons de bonnes relations avec nos frères du Ghana, car nous avons nos familles de part et d'autre, nos champs de part et d'autre. Nous sommes très engagés dans cette sensibilisation, parce que notre rôle est de relayer les messages du gouvernement’’, a-t-il reconnu.
La Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a été créée en juillet 2017 afin de mettre en œuvre les recommandations du Programme Frontière continental de la Commission de l'Union Africaine, dénommé Programme Frontière de l’Union Africaine (PFUA) adopté à Addis-Abeba en Ethiopie le 7 juin 2007 par la Conférence des ministres africains en charge des frontières et apporter des réponses politiques, pacifiques et durables aux tensions transfrontalières et de faire des espaces frontaliers, des espaces d’intégration entre les peuples.
Au cours de ces séances de sensibilisation, Diakalidia Konaté, Secrétaire Exécutif de la CNFCI et le Général Emmanuel Kotia, Coordonnateur national de GHBC ont appelé l’ensemble des autorités et les populations frontalières à accompagner efficacement la phase opérationnelle de ces activités de réaffirmation, rapporte une note consultée, dimanche, par l’agence de presse Top News Africa.
Soulignant l’importance de cette sensibilisation pour les deux commissions, M. Konaté a relevé que les bornes datant de plus d’un siècle sont éloignées les unes des autres.
‘’De plus, avec la même langue locale, les mêmes pratiques culturelles et d’autres intérêts communs, il y a lieu de faire en sorte que les acquis culturels soient préservés. C’est pourquoi, l'accompagnement de tous est souhaité’’, a appelé le Secrétaire Exécutif de la CNFCI.
Son homologue, le général Kotia a, pour sa part, soutenu que ‘’Newtown est un point important, car c’est la ville qui abrite le piquet qui marque la délimitation entre les deux pays’’, souhaitant que les populations frontalières maintiennent de ‘’bonnes relations’’.
Emmanuel Kotia a expliqué que l’opération de réaffirmation et de densification de la frontière terrestre découle de la constatation de plusieurs bornes endommagées ainsi que la longue distance entre les bornes et l'identification de la borne véritable frontalière.
Les deux personnalités ont invité les populations à cultiver la paix et la cohésion sociale et à recourir chaque fois que de besoin, à leurs autorités pour trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui pourraient les opposer.
‘’Maintenons l'esprit de bon voisinage et promouvons la paix et la coexistence pacifique entre nous. La frontière est une passerelle qui sert à intégrer harmonieusement les peuples, ce n'est pas une barrière. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Je demande donc de mettre tout en œuvre pour régler les conflits à nos frontières. Ce qui va nous permettre de lutter contre les trafics illicites en mer, l'orpaillage clandestin, la criminalité, le terrorisme’’, a conclu Diakalidia Konaté.
Pour une meilleure communication et réactivité, ils ont appelé à la mise en place de cadres de concertation entre les autorités préfectorales, administratives, militaires et coutumières des deux pays.
Répondant aux différents messages de sensibilisation, les autorités administratives des deux pays, Kwabenan Okyere Darko-Mensah ministre régional de l'Ouest du Ghana, et Légré Koukougnon, préfet de la région du Sud-Comoé, préfet du département d'Aboisso, ont tous marqué leur engagement à entretenir les bonnes relations et les liens séculaires qui existent entre les peuples frères du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Quant au chef du village de Noé, Nanan Assi Atchan II, il a affirmé l’engagement de ses administrés à accompagner les opérations en cours ainsi que les initiatives du vivre ensemble dans cette bande frontalière.
''Nous entretenons de bonnes relations avec nos frères du Ghana, car nous avons nos familles de part et d'autre, nos champs de part et d'autre. Nous sommes très engagés dans cette sensibilisation, parce que notre rôle est de relayer les messages du gouvernement’’, a-t-il reconnu.
La Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a été créée en juillet 2017 afin de mettre en œuvre les recommandations du Programme Frontière continental de la Commission de l'Union Africaine, dénommé Programme Frontière de l’Union Africaine (PFUA) adopté à Addis-Abeba en Ethiopie le 7 juin 2007 par la Conférence des ministres africains en charge des frontières et apporter des réponses politiques, pacifiques et durables aux tensions transfrontalières et de faire des espaces frontaliers, des espaces d’intégration entre les peuples.
HS/Top News Africa
Publié le dimanche 26 novembre 2023