L'acte d'assignation, consulté par l’agence de presse Top News Africa et signé par Me Koho Fulgence, commissaire de justice près la section du tribunal de Grand-Bassam, convoque le PDCI-RDA, représenté par Tidjane Thiam, à comparaître le jeudi 27 février 2025 devant le tribunal de première instance d'Abidjan.
Les requérants, Boua Kamenan Joseph, Zérégbé Tiémoko Vincent, Essoh Laté Demes et Yapo Abbé Kouao Lucien, estiment que l'élection de M. Thiam, en décembre 2023, est entachée d'irrégularités.
Le principal point de discorde repose sur l'article 41 des statuts du PDCI-RDA, qui stipule que le président du parti doit être de nationalité ivoirienne.
Or, selon les plaignants, M. Thiam aurait déclaré, le 7 février 2025, avoir entamé une procédure de renonciation à sa nationalité française. Cette annonce soulève des interrogations sur la nationalité sous laquelle il a été élu à la tête du parti.
"Si M. Thiam était encore titulaire de la nationalité française lors de son élection, alors sa candidature aurait dû être rejetée, comme le prévoient les statuts du parti", avancent les requérants dans leur argumentation juridique.
L’élection de Tidjane Thiam à la tête du PDCI-RDA avait déjà suscité des contestations internes.
Des figures influentes du parti, telles que Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh, avaient exprimé leurs réserves quant à son éligibilité, estimant qu'il ne remplissait pas toutes les conditions requises, notamment la durée minimale de dix ans de participation au Bureau politique.
Le comité d'organisation du congrès extraordinaire de décembre 2023, présidé par Kacou Gervais, aurait cependant validé sa candidature, assurant qu'il répondait aux critères exigés par les textes du parti.
Les plaignants demandent au tribunal de statuer en référé et de prononcer la destitution immédiate de Tidjane Thiam. Ils estiment que son maintien à la tête du parti constitue une violation des statuts et met en péril l'unité et les intérêts du PDCI-RDA.
Cette assignation risque d'accentuer les tensions au sein du parti historique de Côte d'Ivoire, alors que le pays s'approche des échéances électorales de 2025.
Les requérants, Boua Kamenan Joseph, Zérégbé Tiémoko Vincent, Essoh Laté Demes et Yapo Abbé Kouao Lucien, estiment que l'élection de M. Thiam, en décembre 2023, est entachée d'irrégularités.
Le principal point de discorde repose sur l'article 41 des statuts du PDCI-RDA, qui stipule que le président du parti doit être de nationalité ivoirienne.
Or, selon les plaignants, M. Thiam aurait déclaré, le 7 février 2025, avoir entamé une procédure de renonciation à sa nationalité française. Cette annonce soulève des interrogations sur la nationalité sous laquelle il a été élu à la tête du parti.
"Si M. Thiam était encore titulaire de la nationalité française lors de son élection, alors sa candidature aurait dû être rejetée, comme le prévoient les statuts du parti", avancent les requérants dans leur argumentation juridique.
L’élection de Tidjane Thiam à la tête du PDCI-RDA avait déjà suscité des contestations internes.
Des figures influentes du parti, telles que Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh, avaient exprimé leurs réserves quant à son éligibilité, estimant qu'il ne remplissait pas toutes les conditions requises, notamment la durée minimale de dix ans de participation au Bureau politique.
Le comité d'organisation du congrès extraordinaire de décembre 2023, présidé par Kacou Gervais, aurait cependant validé sa candidature, assurant qu'il répondait aux critères exigés par les textes du parti.
Les plaignants demandent au tribunal de statuer en référé et de prononcer la destitution immédiate de Tidjane Thiam. Ils estiment que son maintien à la tête du parti constitue une violation des statuts et met en péril l'unité et les intérêts du PDCI-RDA.
Cette assignation risque d'accentuer les tensions au sein du parti historique de Côte d'Ivoire, alors que le pays s'approche des échéances électorales de 2025.
MD/Top News Africa
Publié le mardi 18 février 2025