Selon le procureur de la République Près Le Tribunal de Première instance d’Abidjan qui donne l’information dans un communiqué, ces neuf personnes sont poursuivies pour des faits d’acte « terroriste, complot contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation volontaire de véhicule et incendie volontaire de véhicule appartenant à autrui ».
Ces individus armés de machettes, gourdins, armes à feu et cocktails incendiaires ont attaqué plusieurs cibles, rappelle le procureur, ajoutant qu’ils ont incendié un bus de la Société des transports abidjanais (SOTRA, publique), endommagé un véhicule de la police et molesté ses occupants.
L’objectif était de créer « une situation de terreur ou d’intimider la population après l’annonce de la candidature du président de la République à l’élection présidentielle d’octobre 2025 », explique le procureur Oumar Braman Koné .
Lors des interrogatoires, les suspects ont cité Lida Kouassi Moise, ancien ministre de la Défense, et Koné Boubakar, ancien ambassadeur à la retraite, comme étant les instigateurs de ces violences.
Ces deux cadres du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont été interpellés.
Les attaques visaient aussi à brûler des bus, des stations d’essence, le bureau local de la Commission électorale indépendante et les locaux de la mairie annexe de Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan, révèle le magistrat hors hiérarchie.
BC/Top News Africa
Publié le lundi 11 août 2025