Cet épisode tragique de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait officiellement, plus de trois mille morts, s'inscrit désormais dans le patrimoine historique peu glorieux de l'histoire commune de la Côte d'Ivoire, a indiqué la ministre Myss Belmonde Dogo.
‘’Cette commémoration qui participe du devoir mémoriel républicain n'est pas exhumer des souvenirs macabres pour raviver haines et rancœurs mais c'est se souvenir, pour se prémunir de garanties de non répétition’’, a-t-elle ajouté.
Selon Myss Belmonde Dogo, c'est une thérapie collective pour les victimes et leurs parents, un acte pédagogique au profit des jeunes générations pour dire ‘’plus jamais ça !’’, a insisté la ministre de la Solidarité.
Pour la présidente du Sénat, Kandia Camara, maire de la Commune, ‘’cela fait exactement 13 ans que sept femmes innocentes, au cours d’une marche pacifique en ce lieu perdaient la vie. Ce dimanche 3 mars, nous voici rassemblés pour commémorer ce moment important de ce triste épisode de l’histoire de notre pays’’, a rappelé le premier magistrat d’Abobo.
Elle a appelé les parents des victimes et les victimes elles-mêmes à sécher leurs larmes tout en les assurant du soutien total du Conseil municipal et du maire d’Abobo qu’elle est avant de les inviter au pardon.
‘’Certes, il est difficile d’accepter certaines situations et d’oublier, mais allons au pardon. A défaut de l’oubli, laissons venir le Pardon! Car en fait, aucune nation ne saurait se construire et prospérer durablement en vue de préfigurer le futur si elle ne fait pas du PARDON son compagnon quotidien’’, a conseillé Kandia Camara.
La présidente du Sénat a, également, exhorté les parents des victimes à suivre l’exemple du Président de la République Alassane Ouattara, qui a mis, selon elle, le pardon au-devant de tout.
En effet, a-t-elle rappelé, encore, le 22 février dernier, ‘’le Chef de l’Etat accordait la grâce présidentielle à 51 hommes et femmes, dont plusieurs étaient impliquées dans la crise post-électorale de 2010-2011’’.
‘’En posant cet acte fort, il a affiché à la face du monde entier sa volonté d’œuvrer à la consolidation de la paix dans notre cher beau pays, la Côte d’Ivoire. Cet exemple est à multiplier partout pour consolider la construction nationale’’, a invité Kandia Camara, en présence outre de la ministre Belmonde Dogo, le ministre Mamadou et plusieurs élus.
Le 3 mars 2011, au rond-point d’Abobo-Banco, à l’Est d’Abidjan, sept femmes (Ouattara Gnon Rokia, Bamba Massiami, Coulibaly Ami, Sylla Malon, Touré Adjara, Coulibaly Fatoumata et Koné Moyamou) sont tuées, alors qu’elles participaient avec plusieurs autres personnes à une manifestation pacifique dans la commune d’Abobo en pleine crise postélectorale.
Les manifestants dans leur revendication exigeaient le respect du verdict des urnes suite aux résultats du second tour de la présidentielle de novembre 2010 donnant le candidat Alassane Ouattara vainqueur face au président sortant Laurent Gbagbo, rappelle-ton.
‘’Cette commémoration qui participe du devoir mémoriel républicain n'est pas exhumer des souvenirs macabres pour raviver haines et rancœurs mais c'est se souvenir, pour se prémunir de garanties de non répétition’’, a-t-elle ajouté.
Selon Myss Belmonde Dogo, c'est une thérapie collective pour les victimes et leurs parents, un acte pédagogique au profit des jeunes générations pour dire ‘’plus jamais ça !’’, a insisté la ministre de la Solidarité.
Pour la présidente du Sénat, Kandia Camara, maire de la Commune, ‘’cela fait exactement 13 ans que sept femmes innocentes, au cours d’une marche pacifique en ce lieu perdaient la vie. Ce dimanche 3 mars, nous voici rassemblés pour commémorer ce moment important de ce triste épisode de l’histoire de notre pays’’, a rappelé le premier magistrat d’Abobo.
Elle a appelé les parents des victimes et les victimes elles-mêmes à sécher leurs larmes tout en les assurant du soutien total du Conseil municipal et du maire d’Abobo qu’elle est avant de les inviter au pardon.
‘’Certes, il est difficile d’accepter certaines situations et d’oublier, mais allons au pardon. A défaut de l’oubli, laissons venir le Pardon! Car en fait, aucune nation ne saurait se construire et prospérer durablement en vue de préfigurer le futur si elle ne fait pas du PARDON son compagnon quotidien’’, a conseillé Kandia Camara.
La présidente du Sénat a, également, exhorté les parents des victimes à suivre l’exemple du Président de la République Alassane Ouattara, qui a mis, selon elle, le pardon au-devant de tout.
En effet, a-t-elle rappelé, encore, le 22 février dernier, ‘’le Chef de l’Etat accordait la grâce présidentielle à 51 hommes et femmes, dont plusieurs étaient impliquées dans la crise post-électorale de 2010-2011’’.
‘’En posant cet acte fort, il a affiché à la face du monde entier sa volonté d’œuvrer à la consolidation de la paix dans notre cher beau pays, la Côte d’Ivoire. Cet exemple est à multiplier partout pour consolider la construction nationale’’, a invité Kandia Camara, en présence outre de la ministre Belmonde Dogo, le ministre Mamadou et plusieurs élus.
Le 3 mars 2011, au rond-point d’Abobo-Banco, à l’Est d’Abidjan, sept femmes (Ouattara Gnon Rokia, Bamba Massiami, Coulibaly Ami, Sylla Malon, Touré Adjara, Coulibaly Fatoumata et Koné Moyamou) sont tuées, alors qu’elles participaient avec plusieurs autres personnes à une manifestation pacifique dans la commune d’Abobo en pleine crise postélectorale.
Les manifestants dans leur revendication exigeaient le respect du verdict des urnes suite aux résultats du second tour de la présidentielle de novembre 2010 donnant le candidat Alassane Ouattara vainqueur face au président sortant Laurent Gbagbo, rappelle-ton.
HS/Top News Africa
Publié le dimanche 3 mars 2024