Mardi 23 janvier, au lendemain de cette contre-performance qui éliminait la Côte d'Ivoire avant sa "résurrection" (l'un des meilleurs 3è), les gadgets comme les maillots, vuvuzelas et autres lèkès se négociaient à moitié prix qu'au début de la compétition.
La paire de lèkè de couleur orange-blanc-vert commercialisée à 2500 FCFA est passée à 1500 ou même 1000 FCFA sur le marché.
Les "lêkê" - chaussures de conception française nées après la seconde guerre mondiale dont une partie est fabriquée en Côte d'Ivoire et l'autre importée - sont vendues sur les marchés ivoiriens depuis 30 ou 40 ans, avant l'arrivée des tongs dans le pays.
"Les lèkès sont praticables et faciles à porter. Tu peux porter ces chaussures du premier au 31. Tout est une question d’entretien. Je les ai achetés pour me permettre de mieux supporter les éléphants ’’ explique, Charles Konan, indexant ses chaussures aux pieds.
Les modèles sont variés : chaussures unies, transparentes, à motifs, aux couleurs nationales (orange, blanc et vert), affichant des noms de footballeurs comme le Français Basile Boli ou l'Argentin Lionel Messi.
Depuis ce mardi dernier, sur le marché, les chaussures méduses sont vendues à 1000 FCFA.
Il est 10h à Adjamé, l’engouement habituel autour des maillots et gadgets de la CAN n’est pas à son paroxysme. On remarque certains commerçants la mine dépitée en face de leurs marchandises.
D’autres, sont déjà revenus à la vente des tenues ordinaires, qui n’ont aucun lien avec la CAN. Éric Serge est vendeur ambulant au niveau de la CIE de la liberté.
Avant le début de la compétition, il avait beaucoup investi dans la vente de gadgets ‘’de soutien aux Eléphants".
‘’C’est avec peine que je réussis à écouler mes produits, ces derniers jours. Depuis avant-hier, le marché des maillots et gadgets de la CAN a pris un coup. Les clients ne veulent plus acheter le maillot et les lèkès. J’ai donc préféré me reconvertir à nouveau dans la vente des jeans et t-shirt ordinaires ‘’ se console Éric Serge,
Non loin de lui, on entend ‘'venez acheter les lèkès aux couleurs des Eléphants. Moins cher, c’est juste 1000 FCFA. On a cassé le prix pour vous ‘’ lance dame Aicha, commerçante de 30 ans.
Depuis la défaite des Eléphants contre la Guinée Equatoriale, le marché s’est assombri. Si tu ne diminues pas les articles, ils te resteront sous les mains. Il vaut mieux retirer ton argent pour réinvestir que de ne rien gagner au final", analyse-t-elle.
Avec la qualification in-extremis des Éléphants de Côte d'Ivoire pour les huitièmes de finale, le pays joue le Sénégal, lundi à Yamoussoukro, les commerçants des gadgets espèrent souffler un peu pour écouler leurs marchandises souhaitant un meilleur aux pachydermes pour la suite de la compétition.
La paire de lèkè de couleur orange-blanc-vert commercialisée à 2500 FCFA est passée à 1500 ou même 1000 FCFA sur le marché.
Les "lêkê" - chaussures de conception française nées après la seconde guerre mondiale dont une partie est fabriquée en Côte d'Ivoire et l'autre importée - sont vendues sur les marchés ivoiriens depuis 30 ou 40 ans, avant l'arrivée des tongs dans le pays.
"Les lèkès sont praticables et faciles à porter. Tu peux porter ces chaussures du premier au 31. Tout est une question d’entretien. Je les ai achetés pour me permettre de mieux supporter les éléphants ’’ explique, Charles Konan, indexant ses chaussures aux pieds.
Les modèles sont variés : chaussures unies, transparentes, à motifs, aux couleurs nationales (orange, blanc et vert), affichant des noms de footballeurs comme le Français Basile Boli ou l'Argentin Lionel Messi.
Depuis ce mardi dernier, sur le marché, les chaussures méduses sont vendues à 1000 FCFA.
Il est 10h à Adjamé, l’engouement habituel autour des maillots et gadgets de la CAN n’est pas à son paroxysme. On remarque certains commerçants la mine dépitée en face de leurs marchandises.
D’autres, sont déjà revenus à la vente des tenues ordinaires, qui n’ont aucun lien avec la CAN. Éric Serge est vendeur ambulant au niveau de la CIE de la liberté.
Avant le début de la compétition, il avait beaucoup investi dans la vente de gadgets ‘’de soutien aux Eléphants".
‘’C’est avec peine que je réussis à écouler mes produits, ces derniers jours. Depuis avant-hier, le marché des maillots et gadgets de la CAN a pris un coup. Les clients ne veulent plus acheter le maillot et les lèkès. J’ai donc préféré me reconvertir à nouveau dans la vente des jeans et t-shirt ordinaires ‘’ se console Éric Serge,
Non loin de lui, on entend ‘'venez acheter les lèkès aux couleurs des Eléphants. Moins cher, c’est juste 1000 FCFA. On a cassé le prix pour vous ‘’ lance dame Aicha, commerçante de 30 ans.
Depuis la défaite des Eléphants contre la Guinée Equatoriale, le marché s’est assombri. Si tu ne diminues pas les articles, ils te resteront sous les mains. Il vaut mieux retirer ton argent pour réinvestir que de ne rien gagner au final", analyse-t-elle.
Avec la qualification in-extremis des Éléphants de Côte d'Ivoire pour les huitièmes de finale, le pays joue le Sénégal, lundi à Yamoussoukro, les commerçants des gadgets espèrent souffler un peu pour écouler leurs marchandises souhaitant un meilleur aux pachydermes pour la suite de la compétition.
AE/hs/Top News Africa
Publié le vendredi 26 janvier 2024