« Il est temps de dépasser les atermoiements et les contradictions secondaires et futiles. Dans ce contexte, l'appel du Président Laurent Gbagbo ne peut qu’avoir une résonance particulière au sein de GPS (…) Face à l'exclusion systématique et à l'inefficacité du régime actuel, GPS estime que la seule voie possible est l'unité pour rétablir une compétition politique équitable, inclusive et transparente en Côte d'Ivoire. », a réagi GPS, dans une déclaration.
« Nous nous déclarons prêts à engager des discussions pour définir les modalités d'une collaboration sincère avec le PPA-CI ainsi qu'avec toutes les forces politiques de l'opposition qui jugent nécessaire de rétablir la pleine éligibilité de nos leaders et concourir à l’obtention d’élections transparentes et libres », ajoute le mouvement de M. Soro.
« La situation actuelle, avec l'exclusion arbitraire et injuste de nos deux leaders des listes électorales pour les élections de 2025, renforce l'urgence de cette démarche. Nous soulignons que les présidents Laurent Gbagbo et Guillaume Soro sont les principaux signataires de l'Accord de Pretoria de 2005, qui a permis la participation de tous les opposants aux élections présidentielles sans exclusion », a poursuivi GPS dans sa déclaration au ton très remonté contre le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
En meeting le 14 juillet 2024 à Bonoua, au sud du pays, l’ex-président ivoirien, avait appelé les forces de l’opposition à unir leurs forces face à Alassane Ouattara.
«Il faut que ce gouvernement ne soit plus là en 2025 ! D’ici Bonoua, je lance un appel au rassemblement, un appel à toutes les forces politiques, à tous ceux qui, comme nous, pensent que ce gouvernement ne doit plus être là, de venir et ensemble, nous allons travailler. J’ouvre mes bras et j’appelle mes collaborateurs à accepter de discuter avec tous ceux qui veulent nous rejoindre dans ce combat », avait indiqué le leader du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI).
« Je veux d’une discussion franche, d’une discussion sincère, une discussion honnête », avait toutefois précisé l’ancien président de la République, investi en mai 2024 pour le scrutin présidentiel de l’année prochaine, alors qu’il n’est pas éligible à cette compétition, du fait de sa radiation de la liste électorale.
Ancien allié de M. Ouattara, contre Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, est en pleine disgrâce depuis qu’il a rompu en début 2019 avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
MD/Top News Africa
Publié le samedi 10 août 2024