En tournée internationale pour une série de concerts, Tiken Jah Fakoly n'a pu honorer de sa présence le festival auquel il a associé son image.
''Distingués invités, j'aurais bien voulu être avec vous aujourd'hui (ndlr: mercredi) mais je suis en tournée internationale et mon calendrier ne m'a pas permis", a lancé l'artiste-musicien ivoirien avant d'exprimer sa gratitude aux organisateurs de Ciné Droit Libre pour avoir porté leur choix sur sa ''modeste'' personne.
Selon Tiken Jah Fakoly, ''Ciné Droit Libre est un festival guerrier, un festival de combattants comme le reggae est une musique de combat'', a-t-il fait remarquer.
''Nous nous battons pour les mêmes causes comme la liberté d'expression, la liberté de pensée et la liberté d'opinion. Donc ma place devrait être aujourd'hui auprès de vous mais malheureusement, avec beaucoup de concerts, ce serait compliqué d'être avec vous'', a-t-il justifié son absence à l'ouverture de Ciné Droit Libre dont il est le parrain de l'édition en cours.
Loin de Goethe-Institut, il a émis le vœu d'un ''très bon festival" pour une "meilleure édition''. ''Le combat continue'', a conclu l'artiste.
La 16è édition de Ciné Droit Libre se poursuit, jeudi, avec la projection à Goethe-Institut du moyen métrage "Ils n'ont pas choisi'' du duo de réalisateurs burkinabè Youlouka Damiba et Gideon Vink, suivie de débats sur l'homophobie, un sujet délicat sur le continent africain.
Bien rythmé et porté par des témoignages poignants et hallucinants d’avocats, de représentants de la société civile, de sportifs et de guides religieux, le moyen métrage documentaire d'investigation de 52 minutes entraîne le spectateur à Yaoundé, Douala, Dakar ou encore Abidjan.
D’une ville à l’autre, d’un pays à l’autre, le constat est le même: l’homosexualité est un sujet tabou qui est très mal perçu par l’opinion publique.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 28 novembre 2024